Les journalistes parlent de l'atelier théâtre de la MJC

Deux articles dans les DNA, le premier de Nicolas Lehr le 13 juillet "Complètement fou", le second "Trémolo en coulisses" de Fabienne Bamond le 20 juillet, relatent les spectacles de fin d'année de nos ateliers théâtre. Et ils sont pas avare de compliments, jugez vous mêmes ...

Complètement fou !La section théâtre de la MJC de Spechbach a conclu l’année en beauté, avec strass et paillettes, en vissant une sacrée Cage aux folles.A force de rediffusion , le spectateur pourrait avoir l’impression de connaître la Cage aux folles sous toutes les coutures. Il s’avère que les comédiens de la section théâtre de la Maison des jeunes et de la culture de Spechbach ont réussi à montrer que la pièce, car il s’agit bien d’une pièce de Jean Poiret à l’origine du film, conserve un savoureux potentiel comique ! Conduite durant toute l’année par Reine-France Adli-Lavieville, à qui le public doit également le réjouissant festival théâtral Drama’tics regroupant des jeunes de Mulhouse, Altkirch, Carspach et Rixheim sous la férule de la MJC d’Altkirch, la dizaine d’interprètes a donné vie et chair à cette fantasque histoire où le gérant d’une boîte de nuit doit marier son fils.
Rien que de très habituel… si ce n’est que la boîte de nuit en question est très prisé par les homosexuels, que le patron lui-même a refait sa vie avec Albin, et que le futur marié a choisi pour fiancée la fille d’un homme politique très en vue et très conservateur… Il suffit d’ajouter une bonne poignée de travestis, un zeste de domestique particulièrement zélé, l’excentricité chronique d’un Albin bien décidé à endosser le rôle de mère quitte à écarter la vraie, et le cocktail qui en résulte alors est sucré et piquant. 

Photo DNA

Si la mécanique est rôdée et que le scénario aligne les moments rocambolesques, encore faut-il que le jeu soit au rendez-vous. Il le fut donc à Spechbach-le Haut l’autre soir où la centaine de spectateurs a été prise d’éclats de rire quasi constamment. Grâce à une tonique mise en scène de Reine-France Adli-Lavieville et ainsi à la remarquable prestation de la dizaine de comédiens complètement investis dans leurs personnages, à l’image d’un Albin irrésistible, quitte à ce que des filles jouent des hommes qui jouent des femmes ! Survoltés, justes, présents d’un bout à l’autre de la pièce, ces jeunes gens ont fait de cette Cage aux folles une rafraîchissante parenthèse de bonne humeur, respectant la drôlerie d’un texte truffé de répliques bien balancées sans perdre la finesse des postures et des regards échangés.Dommage, vraiment dommage que le public n’ait pu profiter que d’une unique représentation !

Trémolo en coulissesPour couronner en beauté une année théâtrale, Reine-France Lavieville-Adli et la MJC de Spechbach-le-Haut ont convié parents et amis pour dévoiler le travail des jeunes comédiens. Retour sur un trac fou ponctué de quelques trous noirs bien pardonnables.Comme chaque année , on ajouta des chaises aux nombreux spectateurs de la salle des fêtes. Sous une chaleur étouffante, le rideau s’est ouvert pour laisser place au scénario décalé de Patricia Hennergrave.
Articulée autour de personnages familiers des enfants, la (très) belle Cinderella à la recherche d’un prince, d’un roi et d’une marâtre, acceptera la proposition d’un postier amoureux qui ne pense qu’à conquérir le cœur de la Belle.Concentration et technique furent au rendez-vous tout comme les enchaînements projetés avec justesse. Certains, d’à peine dix ans, avaient déjà trois belles années de comédie en poche. D’autres, à l’âge où on entre au CP, débutaient avec courage et fierté, et on devinait la joie qu’ils avaient de présenter leur travail.Pour la deuxième partie, les collégiens avaient peaufiné une pièce de Boulevard « On choisit pas ses vacances », une comédie à succès de Jean-Christophe Barc et de Dominique Bastien, « très parisienne », comme l’avouera Reine-France.      

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Trac, trou noir mais... performance ! Faire rire un public n’est jamais chose aisée, même conquise. Ajouter le trac, la peur du trou noir, et tous les ingrédients explosifs d’un texte, la performance des jeunes artistes a forcé l’admiration.Les apprentis comédiens avaient travaillé d’arrache-pied pour tout donner au public, et cela s’entendait dans les rires d’un auditoire transporté au cœur d’un camping breton loufoque en quête d’une distinction étoilée.Cette année ne fut pas tout à fait comme les autres puisque la MJC et la mairie de Spechbach-le-Haut ont pris en charge l’entrée d’un spectacle de professionnels à Mulhouse pour les collégiens et une sortie au Cirque Gruss pour les plus jeunes.
Et l’avantage de cette représentation donnée le jour de la fête de la musique, c’est que le public a pu rejoindre la fureur de la rue sans passer par la case maison.

 Merci aux journalistes, pour nos artistes en herbe et notre metteur en scène, vous avez su rendre l'ambiance et les efforts consentis tout au long de l'année pour construire ces deux soirées, à l'année prochaine !

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