26/11/2013

Agnes LEDIG, 'Marie d'en haut' et 'Juste avant le bonheur'

Marie d'en haut
Roman d'Agnès Ledig  
Editions Les nouveaux auteurs, 2011

Petite musique de vie qui fait monter les larmes aux yeux, met du baume au coeur et fait un bien fou. Un roman apaisant tout simplement !
Coup de coeur des lectrices de FEMME ACTUELLE

L'auteur Sage-femme à Obernai, Agnès Ledig, 40 ans, découvre son don pour l'écriture en tenant son journal pendant la maladie de son fils, atteint de leucémie. 


suivit en 2013 par

Juste avant le bonheur
Albin Michel, 2013


Julie, 20 ans, qui élève seule son fils Lulu est caissière dans un supermarché. Elle attire l'attention d'un client, quinquagénaire aisé à nouveau célibataire. Généreux et désintéressé, Paul invite Julie à passer quelques jours dans sa belle villa de bord de mer en Bretagne. Ils y retrouvent Jérôme, le fils de Paul, qui se remet mal du suicide de sa jeune femme. Gaieté et optimisme reviennent grâce à l'attachante présence du petit Lulu. Mais au retour, c'est le tragique accident de voiture et Lulu meurt après un long coma. Une chaîne de soutien, d'affection et de tendresse se forme autour de Julie. Avec elle, à travers elle, des êtres désemparés tentent de réapprendre à vivre et de saisir une deuxième chance. La force des épreuves surmontées, l'espoir d'un nouvel amour, ainsi qu'une bonne dose d'intelligence et d'humour peuvent réussir ce miracle. Un conte de fées moderne. L'émotion partagée avec des personnages profondément attachants et les dialogues d'une rare vivacité donnent un livre bourré de grâce, d’optimisme et d’énergie, qui réconcilie avec la vie ! 

Photo Vosges Matin
Agnès Ledig possède un talent singulier : celui de mêler aux épisodes les plus dramatiques de l'existence optimisme, humour et tendresse. Dans ce roman où l'émotion est présente à chaque page, elle nous fait passer avec une énergie communicative des larmes au rire, elle nous réconcilie avec la vie.
Juste avant le bonheur fait partie de ces (trop) rares livres qu'on a envie de rouvrir à peine refermés, tout simplement parce qu'ils font du bien ! (FNAC)


En 2015 nouveau succès avec  "Pars avec lui" 

Pour comprendre son univers, ci-dessous 
l'article paru dans Vosges Matin le 8 juillet 2013 
"JE SUIS AGENT DOUBLE", sourit-elle. Sage-femme (à Obernai) et écrivain, Agnès Ledig est l’auteur de deux livres. « Marie d’en haut », Coup de cœur des lectrices de Femme Actuelle, et « Juste avant le bonheur », Prix Maison de la Presse 2013....

« Je ne veux pas lâcher le métier de sage-femme, mais j’ai envie d’écrire », confie Agnès Ledig, dont le nom se glisse dans les listes des best-sellers, entre Marc Lévy et Guillaume Musso. « C’est toujours une émotion, je suis encore en phase d’émerveillement », dit-elle. D’entendre une pub pour son bouquin sortir de son autoradio, elle en a « la chair de poule ». Promu par 700 Maisons de la Presse, « Juste avant le bonheur » sera leur « livre de l’été » et s’est déjà vendu à 50.000 exemplaires en un mois et demi.
« Je ne suis pas écrivain professionnelle, j’espère que je ne serais pas blasée », dit la jeune femme. Un ami libraire lui a pourtant prédit qu’elle serait « un auteur à barrières », celles qui permettent de canaliser les très nombreux demandeurs de dédicaces, lors des salons du livre. « Je ne sais pas trop ce qui m’attend, mais ça a l’air pas mal », sourit cette Alsacienne, aux cheveux courts et blonds.
La philosophie du « Et alors ? »
« J’aime raconter des histoires », dit-elle. Celle de Marie, agricultrice et mère célibataire, isolée dans sa ferme perchée, qui va craquer pour un beau lieutenant de gendarmerie. Puis celle de Julie, autre mère célibataire, caissière qu’un client remarque à cause d’une larme qui coule sur sa joue ; sa vie en sera bouleversée. Son thème de prédilection, ce sont « les écorchés de la vie », ses personnages ont leur part de malheur, elle sait trop bien que « ça peut arriver à tout le monde ».


Agnès Ledig est une « orpheline d’enfant », un fils emporté par la leucémie. Elle avait commencé à écrire, un bulletin de santé, pendant la maladie de Nathanaël, un prof de médecine l’a encouragée à continuer. « Après la mort de mon fils, j’étais dans le fatalisme, ce n’était pas dans l’ordre des choses », dit Agnès, alors que ses yeux bleus s’humidifient. Une thérapeute l’avait assuré que ce drame devait « avoir un sens » : « Bien sûr que je préférerais qu’il soit là, mais ça a changé ma vie, je pense que je tire cette force de mon fils, il avait une grande résistance malgré ce qui lui arrivait, à 4 ans et demi ». Dans son livre, le petit Lulu ne sort du coma que pour murmurer « Laissez-moi » à sa maman. Ce que lui avait dit son propre fils.


« On voit la vie différemment quand on a vécu une épreuve, et ça crée des liens. Je crois que le destin nous envoie ce qu’on doit vivre, soit on essaie de résister soit on accepte. On ne maîtrise pas grand-chose, si on lutte ce n’est pas vivable, alors qu’accepter permet de vivre mieux », estime cette « hypersensible ». Elle prône la « coalescence », la soudure, en a fait une définition pour les humains, qui entrera peut-être dans le dico, ce rapprochement des êtres pour mieux se reconstruire. « Je cherchais un synonyme d’ensemble, et Ensemble c’est tout, c’est déjà pris », s’amuse la lectrice d’Anna Gavalda. « C’est un très joli mot, coalescence, la vie c’est ça, les gens se rencontrent et se construisent ensemble. Les gens ont besoin de douceur, on est tellement durs entre nous ».

« Pour sortir du brouillard, il faut faire un effort et aller chercher le soleil », dit Agnès, qui aime quitter son village d’Urmatt, pour aller prendre une bouffée d’oxygène dans les Vosges. La gamine insouciante, qui jouait dans les rochers et la forêt, laisse à son tour sa fille de quatre ans grimper aux arbres. Dans « Juste avant le bonheur », elle évoque « l’incandescence » de certaines personnes : « Il y a des gens qui rayonnent, qui ont le soleil au fond ». Elle est de ceux-là, et pas seulement pour sa blondeur. « J’ai l’impression d’avoir une tranche de soleil au fond de moi, ça vient de mon fils aussi. On peut tous envoyer des choses positives, voir le bon côté des choses. Je pense que j’ai un petit ange gardien, c’est une revanche sur la vie », dit la romancière.

La sage-femme est une femme sage, qui veut apporter un peu de tendresse, ce « joli sentiment », dans ce monde de brutes, transmettre la philosophie du « Et alors ? ». Un ennui, un imprévu, « Et alors ? ». « C’est pas grave », comme disent les enfants. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

très jolie écriture , fine , drôle, émouvante...on se laisse embarquer par le récit sans aucun problème...cela donne très envie de lire le second roman d'Agnès Ledig. Ce roman est plein d'optimisme et fait beaucoup de bien, je le conseille vivement!