À la fois technique et éthique, la permaculture gagne de plus en plus de jardins, qu’ils soient de la taille d’une ferme ou d’un balcon. Démarche responsable et humaine, elle propose une vision holistique de la nature, tout en étant redoutablement efficace et accessible aux jardiniers amateurs comme aux professionnels. Imiter la nature pour mieux en vivre, tel pourrait être son credo !
La permaculture pour tous
Sepp et Margit Brunner
Editions Rouerge, mars 2016
Une introduction accessible à la permaculture par un couple dont la petite ferme est un modèle d'autarcie et d'harmonie avec son milieu. Organisé en chapitres thématiques, cet ouvrage très concret livre également les réflexions des auteurs sur le sens de leur démarche et plus généralement du travail de la terre. (Mot de l'éditeur)
Cet ouvrage nous est prêté par la MD68 pour les 2 ans qui viennent, ne tarder pas à le réserver ...
Qu'est ce que la permaculture Dossier FNAC
Les techniques
Elle repose avant tout sur l’observation de la nature : relations entre les végétaux et les animaux, besoins de chaque plante (pluie, exposition, nature du sol, etc.), et interactions entre les espèces. Le but est de jouer sur tous les tableaux pour que votre jardin fonctionne en autonomie : les déchets d’une plante font le compost de l’autre, l’ombre de l’une permet à sa voisine de s’épanouir, les fleurs attirent les insectes… D’où l’impression d’exubérance et de forêt vierge qui se dégage des jardins en permaculture. Pourtant, tout est parfaitement organisé !
Une forte dimension humaine
Cette méthode n’est pas qu’un ensemble de techniques. Elle accorde une large place au travail et au bien-être de l’homme. L’objectif est même d’avoir le temps de regarder son potager pousser ! Jardiner sans se baisser, optimiser les associations entre les plantes pour intervenir le moins possible… Il devient possible d’obtenir de belles récoltes avec du matériel de jardinage tout simple et de prendre soin des plantes sans s’abîmer soi-même.
Toute une éthique se cache ainsi derrière la permaculture. S’il s’agit d’économiser les ressources naturelles, il est aussi question de respecter le travail humain et de mieux en redistribuer les bénéfices. Les notions de participation et de collectivité sont donc au cœur du concept, et les témoignages comme celui de Jean-Martin Fortier prouvent l’envie de la rendre accessible à tous.
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