Les 18e Rencontres des Pot’Arts
du 6 au 21 septembre 2019
Halle au blé d’Altkirch et à Tagolsheim
Parution DNA 7/2019: Le directeur artistique, Serge Macri, nous présente les artistes à l'affiche qui feront rimer humour et excellente musique.
« Les Pot’Arts sont majeurs ! », annonce tout sourire Serge Macri, directeur artistique de ces rencontres musicales qui font leur retour en septembre pour la 18e année. Eh oui, c’est le numéro 18 de ce qu’il faut bien appeler « un festival artistique » à nul autre pareil, qui va s’égrener durant deux semaines, du 6 au 21 septembre, à Altkirch pour la soirée d’ouverture, puis sous un chapiteau de cirque de 250 places à Tagolsheim. « C’est une édition de très haut niveau artistique mais toujours abordable », commente l’instigateur de ce rendez-vous, qui a prévu des hommages à deux grandes figures de jazz : le pianiste Michel Petrucciani et le violoniste Stéphane Grapelli.
Vendredi 6 septembre : hommage à Michel Petrucciani
La Halle au blé d’Altkirch accueillera du beau monde pour la soirée d’ouverture, le 6 septembre. « C’est la première fois que nous lançons les Pot’Arts dans cette salle de spectacle », relève Serge Macri. « Il y aura une superbe concentration de musiciens. » À savoir le pianiste Grégory Ott accompagné de son trio (Franck Wolf, Guido Broglé et Railo Helmstetter), ainsi que d’autres musiciens qui retraceront le parcours de Michel Petrucciani, mort en 1999 à l’âge de 36 ans.
Jeudi 12 septembre : soirée swing
Les Swinging Madam’s ouvriront le bal des soirées sous chapiteau à Tagolsheim. Ces trois chanteuses de la région mulhousienne revisitent les grands standards swing et jazz des années 1950. « Leur répertoire est arrangé à la manière des Andrews Sisters en close harmony, en harmonie rapprochée : les voix se frôlent et s’entremêlent constamment », explique le très professionnel Serge Macri. En seconde partie, à ne pas manquer : Leila Duclos, étonnante chanteuse et guitariste de jazz.
« Leïla est une jeune fille moderne capable de jouer de la guitare manouche, de swinguer et de chanter en scat. » Le scat, c’est l’art de chanter sans parole. Les maîtres de ces onomatopées-vocalises s’appellent Louis Armstrong, Cab Calloway, Ella Fitzgerald… Leila Duclos sera accompagnée sur scène par Ninine Garcia, guitariste manouche et technicien hors pair, qui a joué avec les plus grands. Il est lui-même le mentor d’un certain Thomas Dutronc…
Vendredi 13 septembre : quatre comédiens pour 2 h 30 d’humour
Quatre comédiens à l’humour totalement différent se succéderont sur scène pour « 2 h 30 de rire », selon Serge Macri. Son ami, le comédien Éric Bouvron, est le metteur en scène de ce spectacle à plusieurs voix.
Raphaël Maillet, par exemple, présentera un sketch autour du violon. « Il est très engagé dans la pédagogie orale. Le conservatoire de Paris lui a d’ailleurs ouvert une session où les enfants apprennent sans partition, juste à l’oreille », précise Serge Macri.
Autre prestation remarquable, celle de la Strasbourgeoise Orianne Bernard, comédienne, trapéziste, punk, joueuse de ukulélé, fakir et imitatrice de chien. Avec son personnage de la « Dame en verte », elle casse les codes du clown et la joue femme fatale, genre Ava Gardner.
D’autres humoristes investiront le chapiteau ce soir-là, comme le duo Les Flancs tireurs qui sévit depuis vingt ans sur les scènes de France et de Navarre. Ils sont connus pour leurs joutes verbales.
Topick, lui, est présenté comme « un personnage atypique oscillant entre le clown délirant et le sociologue sous acide ». Il est aussi acrobate, jongleur et incarne toutes sortes de métiers qu’il s’est créés de toutes pièces comme montreur de ski ou étrangleur de yaourts… C’est burlesque, absurde et très drôle.
Samedi 14 septembre : hommage à Stéphane Grapelli
Pour Serge Macri, et bien d’autres spécialistes de musique, pas de doute : Florin Niculescu est « actuellement le meilleur violoniste de jazz au monde. Il fait 180 dates dans l’année et je suis très fier qu’il accepte de venir aux Pot’Arts ! » Le virtuose roumain sera présent à Tagolsheim samedi 14 septembre avec ses musiciens pour rendre hommage à son maître Stéphane Grapelli. « Artistiquement, c’est un sommet. Sa formation en quartet nous plongera dans les perles du répertoire de Monsieur Grapelli et entraînera les spectateurs dans le Paris du début de siècle », dixit Serge Macri. Le jeune guitariste manouche Pouti Reinhardt, 25 ans, accompagné de quatre musiciens, improvisera des morceaux avant et après la prestation de Florin Niculescu.
Trois jours de cirque les 18, 20 et 21 septembre
Les 18, 20, 21 septembre, place au cirque avec le clown Bobof qui prête son chapiteau.
Mercredi 18 septembre, jour des enfants, le jeune public viendra applaudir son spectacle « Libellule », récompensé d’un nez d’or au festival du cirque de Monaco.
Vendredi 20 et samedi 21 septembre, le spectacle drôle et poétique « Orchestre » ravira les mélomanes : c’est l’histoire d’un chef d’orchestre privé de ses musiciens. Seul un pianiste est présent.
Mercredi 18 septembre, jour des enfants, le jeune public viendra applaudir son spectacle « Libellule », récompensé d’un nez d’or au festival du cirque de Monaco.
Vendredi 20 et samedi 21 septembre, le spectacle drôle et poétique « Orchestre » ravira les mélomanes : c’est l’histoire d’un chef d’orchestre privé de ses musiciens. Seul un pianiste est présent.
Samedi soir, après les élucubrations du clown Bobof, les amuseurs de la troupe Les plus connus de la rue proposeront un deuxième spectacle de chansons délurées.
« Le cirque, j’y tiens. C’est l’esprit des Pot’Arts. C’est la promesse de découvrir des artistes qui tournent tout le temps et partout, et qui ne sont pas forcément connus. Si ces petits artistes n’existaient pas, on perdrait beaucoup. Ce ne sont pas les stars qui nous imbibent de culture, ce sont eux, les routards de la scène ! Je veux enlever la peur aux gens de venir les découvrir… » On peut faire confiance à Serge Macri, qui a le nez creux - et pas celui d’un clown ! - pour défricher les talents.
« Le cirque, j’y tiens. C’est l’esprit des Pot’Arts. C’est la promesse de découvrir des artistes qui tournent tout le temps et partout, et qui ne sont pas forcément connus. Si ces petits artistes n’existaient pas, on perdrait beaucoup. Ce ne sont pas les stars qui nous imbibent de culture, ce sont eux, les routards de la scène ! Je veux enlever la peur aux gens de venir les découvrir… » On peut faire confiance à Serge Macri, qui a le nez creux - et pas celui d’un clown ! - pour défricher les talents.
RÉSERVER Musique et humour : spectacles à 20h30 à la Halle au blé d’Altkirch le 6 septembre, puis les 12, 13 et 14 septembre sous chapiteau à Tagolsheim.
Cirque : spectacles à 15 h le 18, puis à 20 h les 20 et 21 septembre sous chapiteau à Tagolsheim (aire de loisirs rue de Mulhouse).
Tarifs : à partir de 14 €. Les billets sont en vente dans les magasins E.Leclerc (Hirsingue, Altkirch), Simply Market (Ferrette), Cora, Cultura et sur internet : www.ticketmaster.fr
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