Nébuleuse de l'Aigle |
Lorsque dans les années 60, les radioastronomes Arno Penzias et Robert Wilson captèrent par hasard les échos du big-bang, le scénario d’un univers en expansion à partir d’un point dense infiniment minuscule, passa au rang de certitude. D’un seul coup, l’astrophysique se mettait à pencher vers la métaphysique. Parallèlement, les observations se multiplièrent concernant le réglage fin des lois de l’univers qui ont présidé à l’histoire de la matière, puis de la biologie, ce qui est venu conforter la thèse anthropique, c’est-à-dire l’idée que l’univers dans son fonctionnement est orientée dès le départ pour favoriser l’émergence de l’homme et de l’auto-conscience. Quatre siècles après l’affaire Galilée, le rapport entre la religion et la science atteint ainsi un point de renversement : la vision strictement matérialiste et mécaniciste de l’univers est rendue caduque. Une nouvelle vision du monde s’invite au moment même où l’humanité se trouve à un point de bascule écologique. Juste un hasard ?
Pour écouter Fabien Maeder et en débattre avec lui, Jean-Marie Franczak vous donne rendez-vous lundi 16 octobre à 20 h au café restaurant "Au Bon accueil" à Spechbach (Le-Bas)
Nébuleuse de la Carène |
Agenda, les lundis
20 novembre : <Nous, les vieux> présentation : Madeleine Uten,
20 décembre : <La parole et l’écoute>, présentation : Jean-Marie Franczak.
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