Jean-Marie Franczack a invité Fabien Maeder, d'Illfurth pour nous expliquer que
Et pourtant on continu de la fêter le 25 novembre avec les catherinettes, elle serait la patronne des jeunes filles.Cette coutume, à travers laquelle les jeunes filles faisaient des vœux pour un prompt mariage, ne s'est conservée, sous une forme altérée, que dans le milieu des couturières et de la mode où on apporte traditionnellement un soin particulier à la confection du chapeau (« de la coiffe[1] »). Les couleurs traditionnelles du chapeau sont jaune et vert, deux couleurs ne s'accordant pas.
La tradition a beaucoup décliné, mais existe encore dans certains milieux professionnels, parfois vécue sur un ton ironique.
Autrefois, sainte Catherine et saint Nicolas protégeaient l'un et l'autre les célibataires dans leur sexe respectif afin de prévenir tout attouchement personnel. Des confréries de jeunes filles vénéraient la sainte et avaient le privilège de s'occuper de sa statue, qu'elles coiffaient lors d'une cérémonie chaque 25 novembre. Celles qui se mariaient devaient quitter la confrérie et laisser aux autres le soin de « coiffer sainte Catherine », expression signifiant pour une femme : « être encore célibataire à vingt-cinq ans (passés) ». Du fait des transformations sociales du statut de la femme et du mariage, cette coutume s'est progressivement perdue.

Comme d'habitude, le débat aura lieu au café restaurant Au Bon Accueil à Spechbach (le-Bas) le lundi 17 novembre à 20 h.
Pensez à utiliser le grand parking près de l'église, à 50 m.

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